[2][Ruelle Pavé]Incompréhension

Evan sourit en la voyant se relever, et fut heureux de voir qu'elle n'avait rien. Il rit légerement a ses signes sur l'écoute, et haussa les épaules, se crispant de douleur sur le coup.

Les caniens étaient énervés et accusait l'elfe d'avoir incendier la maison ... malgré la douleur qui courait le long de sa colone vertébrale, le roi se releva pour se mettre à coté d'Elandra en lui prennant la main, regardant d'un air sombre le peuple ... Il ouvrit la bouche comme pour parler, et ne dit rien, et tout le monde se tut, comme pour écouter ce qu'il n'avait pas entendu. Evan prit cette fois la parole, lentement, alors qu'il essayait de faire abstraction de la douleur.

"Aujourd'hui ... je suis décu ... Cette personne est venu dans les flammes comme moi. Elle m'a aider a sauver la jeune enfant des flammes, et vous l'accusez sans la connaitre, uniquement parce qu'elle est différente ? Elle était avec moi au palais avant l'incendie et nous sommes arrivés ici tout les deux ... Si vous pensez qu'elle est encore coupable ... alors il vous faudra un nouveau roi, je n'ai pas envie de me battre pour des gens si impulsif."

La voix d'Evan était calme et froide mais Elandra pouvait sentir qu'il transpirait beaucoup. Il souffrait de la douleur et avait un peu de mal à tenir debout, tout ce que lui aurait voulut, s'était s'allonger sur le sol.

Evan fut surpris de la voir se mettre sur lui, mais ne résista pas quand elle lui enleva sa tunique, essayant de trouver une position adéquate pour l'enlever sans trop avoir mal. Il se remit ensuite en position, tete penchée sur le coté, appuyé sur le sol, et bras le long du corps, effleurant du bout des doigts les jambes d'Eliandra cette fois

Il eut une impression étrange en sentant la poussiere sur son dos, mais il faisait confiance à l'elfe, et se détendit. En sentant ses doigts parcourirent son dos, il sentit la douleur partir, comme chassé par ses doigts de fée. Le massage était des plus agréable et plongeait Evan dans un instant de douceur qui lui semblait irréel.

Il se sentait bien, en paix ... heureux de ce contact avec la nature et d'avoir trouver quelqu'un avec qui partager ses sentiments sur le sujet. Il avait envie de la connaitre et d'arriver à lui parler, ce serait long, mais au moin, elle n'était pas aussi réservé que Lilith, et elle paressait plus proche de lui au niveau des intérets pour la nature.

Il chercha le mot, et s'appliqua pour le dire, mais plutot que de chercher à maitriser les sons qui sortaient de sa bouche, il choisit de se laisser guider par l'instinct et le résultat le surpris un peu.

"Diola lle"

Il venait de le dire, correctement, ce n'était pas encore aussi joliment dit qu'Eliandra mais il pensait avoir compris comment pronocer les mots, se laisser aller, en écoutant la nature.

Eliandra affichat un sourire en l'entendant, répondant par ce qu'elle avait entendu dire par les humains.

"Dé rien..."

Elle sembla réfléchir un instant puis se rectifier, gardant cet accent elfique qui l'empéchait de prononcé les chose avec la même sonorité que les caniens.

"De rien"

L'elfe affichat un sourire, caressant le dos du roi. Elle préféra ne pas continué à essayer de s'exprimer en commun, se trouvant stupide dans ses parôles, comme si elle était idiote.

Finalement, Eliandra retira ses mains, se relevant avant de venir s'allonger sur le dos, à coté d'evan, sans dire un mot, ne sachant pas vraiment de quoi parler sans se comprendre.

Evan fut surpris de l'entendre parler commun...comme pour la nature, cela paraissait faussé dans sa bouche, comme si on essayait de la dominer à travers le langage, il en fut triste et préferrait ne pas lui apprendre la langue, à moins qu'elle le veuille mais il esperait arriver à apprendre l'elfique pour lui parler.

Evan frissona en sentant les mains d'Eliandra caresser son dos cette fois, sans vraiment masser. c'était comme un courant de douceur qui avait suivit les doigts de l'elfe...

La voyant s'allongé à coté de lui, il se retourna pour se mettre sur le dos aussi, à coté d'elle, il eu un message de Solor qui lui disait repartir voir les autres, et il lui souhaita une bonne journée.

Il tourna la tete vers Eliandra et finit par se retourner vers elle, touchant de nouveau son nez avec son doigt.

"Nengwë"

Il fit glisser son doigt vers le bras de la demoiselle et la regarda d'un air intérogateur, comme pour connaitre la suite.

Eliandra émit un rire en sentant le doigt d'Evan sur son nez, son rire étant clair et doux, respirant la joie, le bonheur.

"Ranco"

Elle le regarda, attendant qu'il lui dise le mot en commun, voulant elle aussi apprendre à parler même si elle se sentait stupide à ne pas savoir dire les mots.
La nuit commençeai à tomber quand à elle, doucement, laissant un ciel orange à cause du coucher de soleil.

Evan sourit en entendant le mot.

"Ranco"

Il essayait de bien prononcer en se laissait guider par la voix d'Eliandra, et voyant son visage, il lui répondit.

"Bras"

Le soleil était sur son déclun mais Evan s'en fichait, envouté par le rire et la joie de la demoiselle. Il se posait beaucoup de question, mais attendrait le moment venu, et de pouvoir la comprendre.

Il rit et leva une de ses jambes vers le ciel.

"Jambe"

Lui aussi se sentait bizare a parler ... le langage elfe était tellement plus jolie, il était sur d'avoir vu des livres a la bibliotheque, il ferait des recherches et cela ferait peut etre plaisir à Eliandra.

Eliandra retenant chaque mot que disait Evan, ayant la volonter de comprendre les humains, de ne plus se sentir seule.

"B..Bras"

Elle affichat un sourire puis le regarda levé une jambe, répétant à nouveau.

"Jambe"

L'elfe leva elle aussi une jambe doucement, celle ci était élancer, lisse et semblant douce.

"Telco"

Elle leva ensuite sa deuxieme jambes, les agitants légèrement toute les deux en l'air.

"Telqui"

Le regardant à nouveau, Eliandra posa un doigt sur ses lèvres, une étrange envie la parcourant, une envie qu'elle avait deja ressentie avant...

"Cíla"

Evan sourit en l'entendant, il aimeraie bien l'entendre parler elfique en continue, cela devait etre magnifique. Il refit les gestes de l'elfe, riant légerement aussi, et répetta les mots.

Une premiere fois en agitant une jambe.

"Telco"

Une seconde fois en battant des jambes en l'air.

"Telqui"

Il reposa ses jambes et sourit en la regardant, et il ne perdit son sourire lorsque l'elfe effleura ses levres. Sa peau était si douce et la encore il avait l'impression d'une caresse. Il avait une envie folle de déposer un baiser sur le doigt, mais il effleura simplement son doigt avec ses levres en prononçant le mot.

"Cila"

Il approcha sa main des levres d'Eliandra pour les effleurer du bout des doigts avec douceur. Il avait presque honte de lui dire le nom commun, tenant il paraissait terne et gris.

"Levres"

Doucement, il passa sa main dans les cheveux de l'elfe pour les caresser, sans quitter Eliandra des yeux.

"Cheveux."

Eliandra affichat un sourire, laissant son doigts effleuré ses lèvres.

"lèvres"

Elle avait les cheveux doux, léger, si lisse et si coloré qu'ils pourraient paraitre irréel.

"findë"

Elle laissa ses doigts glissé dans ceux d'Evan, jouant avec une de ses mèches entre ses doigts en ce concentrant pour répété le mot, retenant chaque mot, chaque prononciation et sa signification dans son espris.

"Cheveux"

Elle laissa ensuite sa main glissé sur le cou d'Evan, posant sa tête contre son épaule, comme si une présence masculine lui avait longtemps manquer.

"Yat"

Evan avait de plus en plus de mal à retenir les mots, ses idées s'embrouillant un peu devant la beauté de l'elfe, la douceur de sa peau, de ses cheveux ... ses yeux si profond. Il fit un effort pour se reprendre et continuer de répéter les mots dans sa tete.

"findë"

Evan avait du mal de penser qu'elle était réelle, mais pourtant il la touchait ... ses cheveux avait la couleur d'un ciel bleu sans nuage en été et ses yeux celle d'un lagon mystérieux, oscillant entre vert et bleu suivant la lumiere. Il sourit en sentant la main d'Eliandra dans ses cheveux, et continua de caresser les siens. En sentant sa main sur son cou, il ferma les yeux en souriant légerement, c'était du de résister à une telle douceur.

"Yat ...cou"

lorsqu'il rouvrit les yeux, elle s'était rapproché et posait sa tete sur son épaule. Il se sentait si proche d'elle, et libre ... il ramena doucement son bras pour continuer de caresser doucement ses cheveux, sans la quitté des yeux, fasciné par sa beauté. Une envie lui traversait la tete et hantait son esprit, celle de lui apprendre le mot baiser ... mais il préférra effleurer sa joue du bout des doigts avec le dos de sa main.

"Joue"

Eliandra ferma doucement les yeux, restant blotti contre lui, laissant ses doigts glissé doucement sur son cou.

"Cou..."

L'elfe affichat un sourire en sentant la main d'evan sur sa joue, se laissant bersé par cet instant, ce moment ou elle ne se sentait plus seule.

"Tya"

La jeune fille posa ensuite sa main sur la poitrine d'Evan, au niveau de son coeur, en prononçant le mot, un peu douloureusement, cette douleur se sentant légèrement dans sa voix.

"Elwen"

Elle s'écarta ensuite d'Evan, regardant le ciel, a nouveau allonger sur le dos, ayant perdu son sourire et cette joie dans son regard

Evan se laissait aussi aller à la magie et la douceur de cet instant, il se surprennait à tout oublié, a vouloir partir avec elle en foret. Il sourit en caressant ses cheveux et répetta le mot

"Tya"

Son coeur accélera quand Evan sentit la main d'Eliandra contre sa poitrine. Mais il fut triste de sentir cette douleur dans sa voix ... elle s'écarta un peu et sans réfléchir il continua, se laissant bercer par ce qu'il ressentait. Sa voix était tout de meme un peu triste aussi.

"Elwen... Coeur"

Il passa sa main devant le regard d'Eliandra et lui présenta un doigt, puis deux.

"Un ....deux"

Il prit ensuite la main de la jeune elfe et sourit en la regardant, attendrie par la sensibilité de sa jeune compagne et il répéta plus tendrement.

"deux, pas un... pas...seul"

Il reposa sa main sur le sol, sans lacher celle d'Eliandra, la caressant tendrement avec son pouce, et il regarda les étoiles qui commençaient à apparaitre à mesure que le soleil déclinait derriere l'horizon.

"amis"

Il se demandait si elle comprendrait, mais c'était difficile a expliquer, meme par geste.

Eliandra se laissa faire, fermant les yeux, répétant le seul mot qui était rester dans son espris.

"seule..."

Quelques larmes coulérent doucement le long de ses joues, sa douleur d'être la derniére elfe vivante était largement visible.
La jeune elfe vint se blottir à nouveau contre lui, gardant les yeux fermé, comme cherchant du réconfort, une présence dans ce monde de solitude.

"...tous mort..."

Evan était triste de la voir ainsi, il se demandait si trouver des textes de ses freres de race étaient une bonne idée finallement.... Il aurait tellement voulu lui rendre le sourire, mais sa peine d'etre seule ...et derniere de sa race, cela devait etre attroce. Quand elle vint se blottir contre lui, il essuya doucement une de ses larmes avec son doigt et l'enlaça doucement, caressant doucement son dos avec sa main, comme il faisait avec sa soeur avant pour la réconforter. Doucement il se mit a parler, offrant un poeme à Eliandra, un poeme qu'il aimait beaucoup.

"Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
...
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos arcs et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,"

Evan racontait cet histoire que sans doute elle ne comprennait pas ... mais il espérait que malgré la rudesse du langage, la mélodie des mots lui plaise. Il continuait toujours de caresser son dos.

"Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de lance qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri."

Sa voix semblait triste alors ...S'imaginait à la place du loup, et il continua doucement.

"Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "


La voix finit par un ton marquant un profond respect à l'égard des loups de la nature, c'était apres avoir connu Solor qu'Evan avait trouver ce poeme et meme s'il ne remontait pas le moral ... il lui donnait souvent la force de continuer.

Evan était fasciné par l'elfe et ne controllait plus ses pensées, se laissant guider par une volonté autre que la sienne : celle de la nature. Et puis ... alors qu'il l'embrassait, l'envie disparut, petit à petit, et il retrouvait ses pensées, écarquillant les yeux en rougissant. Il la laissa s'écarter, un peu paniqué de ce qu'il avait fait, et perdu.

"Pardon ... je ... je ne sais pas ce qui m'a prit."

Sa voix trahissait un sentiment de confusion, de regret ,et de peur, la peur de la voir partir alors qu'il se sentait bien avec elle.

Il se redressa pour s'assoir ou il était, sans oser regarder Eliandra, les joues toujours un peu rouge.